27 avril 2002 – 6 mai 2007
Entre ces deux dates, l’irrésistible ascension de Nicolas Sarkozy à la magistrature suprême racontée à la façon d’un thriller.
Au-delà du cas Sarkozy, la réalité dans tous ses aspects des tenants et des aboutissants de la conquête du pouvoir.
C’est la première fois dans toute l’histoire du cinéma français qu’un film de fiction est réalisé sur un président de la République encore dans l’exercice de ses fonctions. Aux États-Unis, Oliver Stone avait déjà tenté le pari avec W. – L’improbable Président autour de George W. Bush, dont le second mandat n’était pas encore achevé au moment de la sortie du film.
Le projet de base pour les producteurs de La Conquête consistait en un film totalement différent. Ils ont imaginé une sorte d’uchronie débutant le jour de l’élection présidentielle de Sarkozy. Ce jour-là, il meurt dans un accident de voiture. La suite du film présente tout ce qui se passe en France durant les quarante jours qui suivent la mort de l’ex-futur président. L’idée fut vite abandonnée.
Mon avis :
J’ai passé un très bon moment devant ce film et j’ai souvent rigolé.
Le risque du film était de tomber dans la caricature est bien là c’est éviter. Le jeu des acteurs est effectué tout dans la finesse et la ressemblance avec les vrais acteurs de la vie politique est très réussite.
Une mention spéciale pour Dennis Polalydes (Nicolas Sarkozy), Bernard Lecoq (Bernard Chirac), Samuel Labarthe (Dominique de Villepin) et surtout Florence Pernel (Cécilia Sarkozy) qui sont très bons dans leur rôle respectif.
Dans ce film, les coups bas, les petites phrases assassinent, rien ne nous est épargné et on se rend compte de la dureté du pouvoir et de l’hypocrisie du monde politique.
Montrer le côté cour de l’élection de Nicolas Sarkozy était un pari risqué, ici plutôt réussi.
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