Alors que la gauche avait une confortable majorité en 2012 (Présidence de la République, l’Assemblée national, le Sénat, 20 régions sur 22, 61 départements sur 100, 2 villes sur 3), elle a perdu toutes les élections depuis l’élection de François Hollande : municipales, européennes, sénatoriales, départementales, régionales.
Le parti « Les Républicains » peine à attirer et ne gagne qu’en pourcentage, pas en nombre absolu de voix. Le FN progresse par défaut (6 millions de voix à la présidentielle de 2012 et 6,6 millions de voix aux régionales de décembre dernier). La gauche perd, notamment avec les abstentions massives de son électorat traditionnel.
A la présidentielle de 2017, s’il y a François Hollande, Jean-Luc Mélenchon, un-e candidat-e EELV, un-e autre… leurs scores n’auront absolument aucune importance, car la gauche sera absente du second tour.
Le bureau national du PS, à l’unanimité le 18 juin dernier a confirmé son appel au PCF et à EELV pour qu’une grande primaire de la gauche ait lieu les 4 et 11 décembre prochain.
Il est encore temps de décider qu’une primaire citoyenne ait lieu et de fixer ses ultimes modalités. Alors, des millions d’électeurs signant comme en 2012 un engagement se déclarant de gauche, versant un euro, pourront en deux tours, choisir un ou une candidat(e) qui les rassemble autour d’un projet commun issu des débats citoyens et de valeurs.
Si le PCF et EELV acceptent (ce qui semble être le cas avec les communistes par le voix de Pierre Laurent tandis que David Cormand numéro 1 des Verts trouvait que c’était « une très bonne initiative » en janvier dernier) avec les socialistes fidèles à leurs statuts, une qualification pour le second tour puis une victoire est envisageable.
On peut et il faut gagner en 2017 pour empêcher la casse supplémentaire sociale, écologique, démocratique annoncée par la droite. Avec une participation citoyenne massive, la dynamique sera au rendez-vous, c’est possible de l’emporter au soir du 7 mai 2017.
Sans choix collectif et démocratique au travers de primaires de toute la gauche, sans candidat unique, ce sera la défaite quasi assuré.
Il faut aboutir à un-e seul-e candidat-e de toute la gauche face à la droite et à l’extrême droite à la Présidentielle.
Melenchon l’a redit hier à Toulouse, il exclut de participer aux primaires de toute la gauche en refusant de voter pour Valls, Macron ou Hollande qui arriverait en tête de cette primaire.
Pas évident…
bonjour désolé la gauche j y était depuis 1978 .. toute la casse j aime autant qu elle arrive rapidement par mes adversaires de droite que lentement venant des mes amis ( soit disant) bon courage on me trhahis 1 x mais pas 2…salut @+ pour le résultat de tes espèrances ….