François Bayrou soutien le candidat des «forces de l’argent»

 

François Bayrou vient d’apporter son soutien à Emmanuel Macron.

Pourtant en septembre 2016, celui-ci était très offensif contre le fondateur de En Marche, en déclarant notamment qu’il veut faire barrage «aux puissances de l’argent» qui orchestrent selon lui en sous-main la montée en puissance de l’ancien employé de banque Rothschild.

Le président du Modem déclarait «Je suis absolument sceptique sur cette affaire, et quand je dis sceptique, c’est le mot le plus modéré que je puisse choisir. Ça ne marchera pas, parce que les Français vont voir ce que cette démarche signifie, ce qu’il y a derrière tout ça, derrière cet hologramme».

«D’ailleurs c’est très simple : posez-vous la question du pourquoi ces heures et ces heures de télévision en direct ? Pourquoi ces couvertures de magazines, pourquoi ces pages et ces pages autours de photographies ou d’histoires assez vides ?», s’interroge-t-il, en référence aux nombreuses publications estivales concernant Emmanuel Macron et son épouse.

«Il y a là une tentative qui a déjà été faite plusieurs fois par plusieurs grands intérêts financiers et autres, qui ne se contentent pas d’avoir le pouvoir économique, mais qui veulent avoir le pouvoir politique», affirme le troisième homme de la présidentielle de 2007.

Il déclarait également chez Jean-Jacques Bourdin en septembre 2016 :

« Derrière Emmanuel Macron il y a des grands intérêts financiers incompatibles avec l’impartialité exigée par la fonction politique. »

 

 

Toujours en septembre dernier sur France Inter, la maire Pau déclarait :

« Je ne me reconnais pas dans ce qu’Emmanuel Macron incarne. Son projet de société est proche de celui défendu par Nicolas Sarkozy en 2007. »

 


Quelques mois plus tard, François Bayrou se rallie au candidat des « forces de l’argent »…

 

 

 

source : http://www.lefigaro.fr

 

2 Comments

    • @JC Oui, et c’est bien le problème, avant même le programme. Les leaders du mouvements, ceux qui le mettent en branle, sont des « puissances de l’argent », et les élècteurs sont ceux du ventre mou de la France votante, les moins engagés politiquement, ceux qui se retrouvent sur un « ni droite ni gauche », « marre des politiciens », etc… Et le moyen de les amener à voter pour lui sont ceux du marketing, basé sur l’irrationel et les automatismes psychologiques.
      En définitve, on a une « élite » consciente de ses intérêts qui manipule sciemment un ensemble populaire. C’est un processus démagogique pas plus glorieux que celui du FN, mais validé par le mainstream et par la toute petite élite, la classe moyenne, les fameux « gaucho-bobosmachins », le zeitgeist (« l’ère du temps »), ceux qui socio-économiquement font le coeur de la France.
      Ce type ne fait pas de politique… et ça plaît ! Il n’est pas un danger pour la gauche, la droite… il est un danger pour l’esprit qui porte la démocratie. Le point aveugle, c’est qu’il n’envisage pas d’outils pour tendre à une convergence entre des souhaits populaires construits et des souhaits des « porteurs des dimensions nécessaires à la conduite d’une organisation », les fameux puissants. L’élite, sans s’identifier, sans montrer laquelle et comment elle est construite, appèle la plèbe à elle, formée d’idiotès.
      Que cette plèbe gagne, et peut être que l’économie gagnera dans un plan d’action offensif proposé par cette élite -je n’en sais rien-, mais sûrement pas la démocratie.

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