Rompant avec la politique de l’offre du quinquennat Hollande, le candidat socialiste prévoit de creuser en partie les déficits publics dans les premières années pour financer, à termes, 70 milliards d’euros de dépenses nouvelles avant de revenir pour 2022 dans les clous européens, sous la barre des 3% de PIB.
Benoît Hamon propose notamment trois recettes nouvelles :
- une taxe sur les «superprofits des banques», empruntée au programme d’Arnaud Montebourg durant la primaire qui rapportera 5 milliards d’euros.
- un «plan de lutte contre l’évasion fiscale» : 11 milliards d’euros.
- 10 milliards d’euros repris sur les fonds destinés au Crédit d’Impôt Compétitivité Emploi (CICE).
Autres :
- 5 milliards d’économies issues de la création d’une «centrale commune d’achats publics»
- 30 milliards grâce à des «retombées» issues de la politique de relance enclenchée.
- 10 milliards grâce aux coûts évités par les politiques de prévention (santé, pollution, insolation des bâtiments public…)
A l’inverse de François Hollande qui avait promis des «efforts» avant la redistribution, Benoît Hamon revient à des fondamentaux keynésiens de la gauche : la relance de l’économie par la demande.
Le projet de Benoît HAMON est à lire ICI
Plus d’informations sur : https://www.benoithamon2017.fr
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