« Le Parisien » a dévoilé l’avant projet de loi qui autorise le gouvernement à légiférer par ordonnances sur la Loi Travail n°2.
Les huit projets d’ordonnances d’Emmanuel Macron sur le Code du travail ont ainsi été dévoilé dans « Le Parisien » et le moins qu’on puisse dire est que la « révolution copernicienne » voulue par le chef de l’État risque de faire souffrir les salariés.
Le contenu va bien au-delà des propositions d’Emmanuel Macron pendant la campagne présidentielle. Il prévoit purement et simplement de renvoyer au niveau de l’entreprise la quasi totalité de nos droits et de nos protections.
Tout y passe : salaires, contrat de travail, santé et sécurité, le Comité d’Hygiène, de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), temps de travail… Le gouvernement Philippe prévoit également de faire rentrer par la fenêtre le plafonnement des indemnités prud’hommales en cas de licenciement abusif.
Au cours des premières discussions avec les syndicats, il avait été question de l’élargissement du champ des accords d’entreprise, de la fusion des instances représentatives et du plafonnement des indemnités prud’homales.
Nous découvrons aujourd’hui que les ordonnances prévoient surtout de faciliter les licenciements (un CDI pourrait être rompu selon des modalités définies dans l’entreprise et plus par la loi), d’encourager le recours aux CDD, de réduire les droits des salariés ainsi que leur protection (La définition des paramètres de sécurité et de santé au travail serait transférée aux entreprises). Elles organisent la précarisation généralisée du travail, cela de façon autoritaire et sans concertation avec les partenaires sociaux.
La commission européenne elle-même n’a pas intégré la réforme du marché du travail dans ses préconisations à l’égard de la France. Ce projet n’est rien d’autre qu’un cadeau fait au MEDEF.
Aujourd’hui nous savons ce qui nous attend si Emmanuel Macron obtient la majorité à l’Assemblée national…
Article inspiré par Naïma Charaï et Caroline de Hass
Quand il va se barrer en 2022 il aura détruit le pays! Ce qu’il appelle le nouveau monde, c’est l’ancien, celui du 19 ème siècle, où les travailleurs étaient pressurés, où il n’existait aucune protection sociale!