La question de la dissolution de l’Assemblée nationale se pose face à la colère noire des français #GiletsJaunes

Emmanuel Macron représente une minorité, celle des ultras riches.

Moins de deux ans après son élection, la moitié que celles et ceux qui ont voté pour lui au 1er tour de la Présidentielle de 2017 soutiennent le mouvement des gilets jaunes selon plusieurs sondages.

Il doit écouter la colère du peuple face à la politique qu’il mène depuis son élection, politique qui favorise essentiellement les plus aisés des français et répondre aux nombreuses attentes.

La violence n’est pas la solution et je condamne fermement ce qui s’est passé notamment sur les Champs Elysée, tout en distinguant bien les gilets jaunes sincères des casseurs sans foi ni loi.

Le prix des carburants, c’est la goutte qui a fait déborder le vase. Même si je n’y suis pas opposé si l’argent que cela rapporte est intégralement redistribué dans la transition écologique et que dans le même temps les salaires augmentent.

Cela a participé au sentiment d’injustice fiscale que ressentent beaucoup de français face aux sacrifices que Macron et le Gouvernement Philippe imposent depuis plus de 18 mois aux françaises et aux français.

Cela s’ajoute à la hausse de la CSG, au gel des pensions, aux APL qui ont baissé de 5 euros, aux suppressions de postes dans l’éducation nationale, aux emplois aidés qu’on va encore supprimer…

Comment peut-on demander tous ces sacrifices aux français, souvent les plus modestes, quand le premier geste du quinquennat d’Emmanuel Macron a été de supprimer l’ISF (Impôt de Solidarité sur la Fortune) pour les plus grandes fortunes de ce pays ?

Et que dire quand les 1% de ménages les plus riches ont vu leurs revenus augmenter de 6% depuis que Macron est au pouvoir !

Ce sentiment d’injustice est fort, très fort dans notre pays, on peux même parler de colère noire.

La question de la dissolution de l’Assemblée nationale pour redonner la parole au peuple se pose clairement aujourd’hui.

Mais avant cela, je pense qu’il faut d’abord travailler à la structuration du mouvement, essayer d’y avoir des délégués dans chaque département et d’établir des demandes précises au pouvoir en place.

 

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