« La République décapitée. A qui le tour ? » s’interroge Charlie Hebdo.
« Les libertés d’enseigner, de s’exprimer, de discuter et de s’interroger mutuellement construisent, mot après mot, notre langage commun, base de toute démocratie. Il ne fait aucun doute aujourd’hui qu’à travers leurs victimes c’est la démocratie tout entière que ces assassins veulent décapiter », écrit Riss dans son éditorial.
Je partage cette analyse.
Ceux qui encouragent la posture victimaire conduisant à légitimer l’idée qu’il faudrait tuer une personne car il les aurait offensé par la diffusion d’un simple dessin sont des complices morales du meurtrier de Samuel Paty.
Nous devons êtes du côté des enseignants qui participent à développer l’esprit critique en inculquant les valeurs de la République comme la laïcité.
C’est pour avoir fait son travail que Samuel Paty a été sauvagement assassiné par un fanatique au nom d’une conception dévoyée d’une religion.
La laïcité, c’est la liberté de croire ou de ne pas croire. C’est aussi la loi qui protège la foi. Ce n’est pas la foi qui fait la loi.
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