Ce 10 Mai 2016 est le 35ème anniversaire de l’élection de François MITTERRAND à la Présidence de la République, le 10 mai 1981.
Durant 10 années, ses deux mandats présidentiels entrecoupés des périodes de cohabitation, ont été marqués par l’action volontaire des gouvernements de gauche. Au cours des années 80, dans une mondialisation libérale naissante, dominée par les figures de Margareth Thatcher et de Ronald Reagan, la gauche française, avec François Mitterrand, a fait plus que résister.
En France, le nom de François Mitterrand reste associer à de grandes conquêtes sociales qui ont « changer la vie » de nos concitoyens : retraite à 60 ans, réduction du temps de travail à 39 heures, 5ème semaine de congés payés, RMI, lois Quillot pour les locataires, lois Auroux dans les entreprises.
Le nom de François Mitterrand reste associé à de grandes avancées pour les libertés publiques et notre société : les 1ères lois de décentralisation, l’abolition de la peine de mort, la dépénalisation de l’homosexualité, la libération des ondes, la paix en Nouvelle Calédonie, sans oublier une grande politique de la culture, de l’éducation et de la recherche : la Grande Arche de la Défense, l’Opéra Bastille, la Cité des Sciences de La Villette, la pyramide du Louvre et la Grande Bibliothèque qui porte son nom.
Pour l’Europe, François Mitterrand défendait l’idée d’un continent solidaire, loin de la mise en concurrence exacerbée qui met les peuples européens en compétition.
Dans le Monde, la France était grandie, à l’image de l’idée que se faisait François Mitterrand de son histoire, de son rôle, de notre République. Nous sommes les héritiers de son combat pour la Paix et la réconciliation des peuples. François Mitterrand incarnait la France avec dignité.
Quoi qu’on en dise, et il y a des critiques justes et constructives sur le bilan de François Mitterrand, et son parcours, nous restons, avec les Français, fiers de ce Président là, qui sut rester le gardien intransigeant des valeurs humanistes fondamentales de 1789, fidèle à notre devise Républicaine : liberté, égalité, fraternité, mais aussi laïcité.
François Mitterrand, l’homme de la reconstruction du Nouveau Parti Socialiste en 1971, fut également un grand Premier Secrétaire. Un homme qui sut, le 10 mai 1981, faire gagner la gauche grâce à deux principes simples : l’unité des socialistes et le rassemblement de la gauche.
Je profite de cet anniversaire pour citer Mitterrand : « La gauche n’a pas d’efficacité dans le déni d’elle-même. Sans morale politique elle est pire que la droite puisqu’elle trompe l’espérance. » (Ma part de vérité – 1969)
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