Le régime de Damas et le Kremlin sèment la mort à Alep.
Devant toujours plus d’images d’Alep montrant des familles massacrés, traumatisés, devant fuir face à la terreur, j’ai parfois honte de la futilité de nos préoccupations quotidiennes quand ces actes atroces se passent sous nos yeux.
J’ai honte parce qu’un massacre a lieu à 4000 kilomètres de la France.
J’ai honte que nous ne soyons pas capables de trouver les moyens d’aider ceux qui vivent l’horreur absolue.
J’ai honte de la manière dont on traite ou rejette les réfugiés, qui fuient les massacres.
Ce qui se passe à Alep est une propagande « idéale » pour que Daesh puisse attirer des jeunes dans leur monstrueuse entreprise, sous le faux prétexte de sauver les enfants visés par les bombes de Bachar El-Assad et Vladimir Poutine.
Le Président Hollande à réussit à faire voter par le Conseil de sécurité des Nations unies une résolution qui doit permettre le plein respect du droit international humanitaire en Syrie après tant de manoeuvres dilatoires et d’obstruction.
Cette résolution, qui prévoit l’envoi d’observateurs onusiens à Alep pour y superviser les évacuations et qui doit également ouvrir la voie au cessez-le-feu et à la négociation de la solution politique qui sont tant attendus par le peuple syrien et l’ensemble de la communauté internationale.
C’est un premier pas, mais beaucoup reste à faire pour éviter un nouveau Srebrenica.
Il faut une solution avant qu’il n’y ait plus rien à sauver.
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