Jugés « coûteux » et « inefficaces » contre le chômage, les emplois aidés sont dans le collimateur de Muriel Pénicaud, la Ministre du travail. Le gouvernement Philippe se prépare ainsi à réduire drastiquement leur nombre en 2018.
Plus d’un million et demi de personnes sont directement concernées par ces contrats en partie financés par l’État pour favoriser l’insertion professionnelle des personnes les plus exclues du marché du travail. Il est un fait que pour la vie associative et les publics les plus fragilisés et les plus loin de l’emploi ces emplois aidés peuvent être un véritable tremplin. Beaucoup de salariés seront pénalisés, souvent les plus précaires et les plus fragiles.
Cette décision priverait de nombreuses associations et collectivités territoriales de recrutements indispensables à leur fonctionnement. Déjà largement fragilisé financièrement par les baisses récurrentes de subventions de la part des collectivités (elles-mêmes victimes de l’austérité imposée par l’Etat), beaucoup devraient renoncer à leurs projets pourtant essentiels pour les habitants et les territoires.
La fin des emplois aidés viendrait s’ajouter à la baisse de la dotation des collectivités territoriales sans oublier la baisse des APL.
Dans le même temps, la droite LREM d’Emmanuel Macron va baisser l’ISF pour les français les plus fortunés…
Il y a quelques années, j’ai moi même bénéficié d’un emploi aidé dans une association auprès d’enfants, adolescents et jeunes adultes porteur de trisomie 21 et déficient intellectuel. Sans celui-ci, je n’aurais pas pu rebondir et par la suite trouver un cdi et également passer une VAE pour obtenir un diplôme plus qualifiant.
à droite toute avec Macron et Philippe…
Merci pour cet article très intéressant comme toujours!!