Histoire :
Le film, qui relate une histoire originale inédite sur grand écran, se focalise sur la figure emblématique de l’ennemi juré de Batman. Il brosse le portrait d’Arthur Fleck, un homme sans concession méprisé par la société.
Mon avis :
Joker plonge son regard noir dans l’amérique des années 80. C’est un film coup de poing porté par un Joaquin Phoenix qui incarne à la perfection ce personnage en marge de la société, en décalage avec le monde. Cette oeuvre de Todd Phillips nous montre la naissance d’un mal profond tapi dans l’ombre et nourri par une société malade. Le choc visuel passé, on cogite longtemps après la projection. Au final, un grand film sur la folie d’un personnage en quête d’identité.
Super film qui interroge sur l’abandon des services publics dans les quartiers qui regroupent des populations étant déjà touchées par la crise économique. Scène marquante pour moi était lorsque l’assistante sociale-médicale annonce au futur-joker la fermeture du centre qui plonge le personnage totalement dans la folie.
D’ailleurs nous pouvons voir aussi que la famille Wayne n’est pas pure comme pourrait le laisser entendre les autres récits. Ou Thomas Wayne attend d’être élus maire pour déployer des fonds dans les quartiers en difficulté dans un but purement électoraliste.