Charlie Hebdo, 5 ans après : « Nouvelles censures … Nouvelles dictatures »

Le 7 Janvier 2015 fut un jour noir où notre démocratie a été attaquée de la manière la plus lâche.

La barbarie a frappé Charlie Hebdo, des journalistes, dessinateurs, membres de l’équipe, agent d’entretien ainsi que des policiers qui ont été lâchement assassinés :

Cabu, Wolinski, Tignous, Charb, Honoré, Bernard Maris, Mustapha Ourrad, Elsa Cayat, Michel Renaud, Frédéric Boisseau, Franck Brinsolaro et Ahmed Merabet.

Charlie Hebdo représente toujours 5 ans après un symbole de liberté d’expression dans notre pays et c’est avec une immense émotion que j’ai découvert comme vous les noms de ceux qui ont été sauvagement assassinés au nom d’on ne sait quelle cause, si ce n’est de s’attaquer à la Liberté, à la Démocratie, et au combat quotidien, mené par ce journal et ceux qui le font vivre, combat contre les extrémismes, l’obscurantisme d’où qu’il vienne, et pour garder ce qui fait la force de notre pays, la Liberté, l’Egalité, la Fraternité sans oublier la laïcité.

5 ans plus tard, Charlie Hebdo, dans le numéro spécial du 7 janvier 2020, s’en prend aux « nouveaux gourous de la pensée formatée » et donne la parole à des proches des victimes.

« Hier, on disait merde à Dieu, à l’armée, à l’Église, à l’État. Aujourd’hui, il faut apprendre à dire merde aux associations tyranniques, aux minorités nombrilistes, aux blogueurs et blogueuses qui nous tapent sur les doigts comme des petits maîtres d’école », écrit Riss, le directeur de la rédaction, dans son éditorial.

« Aujourd’hui, le politiquement correct nous impose des orthographes genrées, nous déconseille d’employer des mots supposés dérangeants (…) », ajoute-t-il, fustigeant les « nouveaux censeurs » qui « se croient les rois du monde derrière le clavier de leur smartphone ». « Les flammes de l’enfer d’autrefois ont laissé la place aux tweets délateurs de maintenant », rajoute le directeur de la rédaction.

Le dessin de la Une est signé Coco. Elle y représente un smartphone géant affichant les logos de grands réseaux sociaux écrase la langue et les bras d’un dessinateur, avec ce titre « Nouvelles censures… Nouvelles dictatures ».

A méditer.

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