Interrogée sur la déconjugalisation de l’AAH, Élisabeth Borne invite une personne handicapée à reprendre un travail

Hier sur France Bleu, Élisabeth Borne questionnée par Dolorès, une femme en situation de handicap qui se « retrouve en fauteuil« , ne « peut plus travailler« , après un « très grave accident« .

« J’ai fait la demande d’AAH mais dans la mesure où mon époux touche 1810 euros par mois, on me dit que je n’ai droit à rien car il dépasse le plafond« .

En effet, du fait du refus de la déconjugalisation des revenus si celui-ci atteint un certain montant les conjoints en situation de handicap ne peuvent pas la toucher ou bien celle-ci est minorée.
Pour rappel l’AAH est actuellement de 919 euros par mois, bien en dessous du seuil de pauvreté qui est de 1063 euros.

Parmi les réponses de la Première ministre, la possibilité de « reprendre une activité professionnelle » ?!

Réponse complètement décalée et indécente et qui symbolise bien là le macronisme.

L’AAH n’est pas un « minimal social », comme le RSA, mais un « revenu de remplacement » pour des personnes qui ne peuvent pas travailler à cause d’un handicap.

Avec la Nupes et avec Véronique Bérégovoy dans la 10eme circonscription de Seine-Maritime, nous proposons de déconjugaliser l’AAH des revenus du conjoint et la porter au niveau du SMIC.

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