Ce 8 mars, journée internationale des droits des femmes, est placé sous le signe de la lutte contre la réforme des retraites et les inégalités salariales.
En cette période de manifestation contre la réforme des retraites voulue par Macron, Borne, les députés de sa majorité soutenue par le chef des LR Eric Ciotti, il me semble important de rappeler quelques chiffres et constats.
L’écart de rémunération, la surreprésentation des femmes dans les difficiles métiers de l’aide à la personne, les carrières hachés et les temps partiels subis se traduisent au moment du départ à la retraite par des pensions bien plus faibles pour les femmes (40% de moins que celles des hommes) et elles sont deux fois plus nombreuses à travailler jusqu’à 67 ans (fin de la décote).
Les inégalités que connaissent les femmes au travail vont s’accentuer avec cette réforme des retraites.
Le ministre Franck Riester a d’ailleurs dit que les femmes seront plus pénalisées avec cette réforme.
Reporter l’âge de départ à la retraite à 64 ans, tout comme accélérer l’allongement de la durée de cotisation à 43 annuités ne fera qu’aggraver la situation économique des femmes, comme le relève l’étude d’impact de la réforme :
Sept mois de plus pour les femmes nées en 1966 au lieu de cinq pour les hommes de la même génération, 9 mois si elles sont nées en 1972 contre 5 pour les hommes, 8 mois contre 4 pour les hommes de la génération 1980.
Les inégalités persistent et s’aggravent même avec cette réforme des retraites.
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