Aujourd’hui, les accompagnant(e)s d’élèves en situation de handicap (AESH) étaient en grève.
Les AESH réclament notamment une meilleure reconnaissance avec de meilleurs salaires, des formations et un statut non-précaire ce qui est parfaitement légitime.
Leur rôle est essentiel notamment pour l’inclusion et l’accompagnement des élèves en situation de handicap, mais ils ont un statut particulièrement précaire : temps partiel imposé, statut contractuel et peu de perspectives d’évolution ainsi qu’une faible rémunération.
Les AESH sont également contre la fusion de leur métier avec les AED.
En effet, le 26 avril dernier, Emmanuel Macron a expliqué qu’il comptait créer, à l’horizon 2027, un nouveau métier qui fusionnerait les missions des accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH) et des Assistants d’éducation de collèges et lycées (AED).
Ces deux métiers n’ont pourtant rien à voir.
Un assistant d’éducation surveille l’accueil des élèves, la cour de récréation et il fait un peu d’administratif au niveau des absences.
Les AESH sont au plus près des élèves en situation de handicap qui en ont besoin.
Leur combat est juste afin d’obtenir une véritable reconnaissance par un meilleur statut et un meilleur salaire, être déprécarisées, mieux formées, avoir des temps de travail en commun et plus d’heures pour accompagner les élèves.
En résumé des moyens et de l’humain pour ce beau métier qui doit avoir une véritable place à part entière au sein de la communauté éducative, dans l’école de la République.
Souvent contraint(e) au temps partiel, il est essentiel d’avoir une stabilité et une sécurisation de leur emploi afin d’être dans de meilleures conditions psychologiques pour répondre aux besoins des enfants en situation de handicap pris en charge.
Je leur apporte tout mon soutien !
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