« S’il y a des responsables, c’est ceux qui étaient au pouvoir à l’époque. Ce n’est pas la France. (…) la France a été malmenée dans les esprits depuis des années» car «en réalité, on a appris à nos enfants qu’ils avaient toutes les raisons de la critiquer, de n’en voir peut-être que les aspects historiques les plus sombres. » Marine Le Pen, 9 avril 2017 sur RTL
La fille de Jean-Marie Le Pen a donc jugée que la France n’était « pas responsable » de la rafle du Vél’ d’Hiv, les 16 et 17 juillet 1942 à Paris.
Pour rappel, 13.000 juifs avaient été arrêtés avant d’être, pour la plupart, déportés et exterminés dans des camps nazis. Il y eu moins de 100 survivants suite à cette rafle…
La France avait reconnu pour la première fois, par la voix de Jacques Chirac, son rôle dans cette rafle le 16 juillet 1995. En Juillet 2012, François Hollande avait réaffirmé la responsabilité de la France.
Il n’est pas inutile de rappeler que parmi les auxiliaires de la rafle du Vél’d’Hiv, se trouvait le futur numéro 2 du FN, un certain Victor Barthélemy, numéro 2 du Parti Populaire Français(PPF), parti qui avait assisté la police française auteur de cette rafle, avant de devenir le bras droit de Jean-Marie Le Pen…
Comme l’écrit Sarkofrance sur son Blog, « Qui est surpris ? On retrouve l’influence des Chatillon et Loustau, mais aussi l’héritage paternel. »
Finalement, quand on est la présidente d’un parti fondé par d’anciens collaborateurs, en fin de compte il n’y a pas de surprise à entendre de tels propos de la bouche de l’héritière de Jean-Marie Le Pen.
Au passage, rappel des origines du Front national :
Marine Le Pen et les origines du Front National… par enquete-debat
Tel père, tel fille…