Nicolas Sarkozy avait imposé un jour de carence à la Fonction Publique au nom de » l’égalité avec le privé », supprimé par François Hollande, il a été rétabli par Emmanuel Macron.
Aujourd’hui, la majorité macroniste nous dit qu’au nom de l’égalité « public/privé », il faudrait imposer un « vrai » jour de carence aux salariés du privé qui, par des conventions collectives, ont obtenu de ne pas en subir l’effet de cette mesure qui de faite sanctionne les salariés d’être malade.
C’est lamentable d’opposer les uns contre les autres, alors dans le public comme comme dans le privé, il faudrait d’abord s’interroger sur les raisons pour lesquelles les salariés sont en arrêt maladie.
Il faut améliorer les conditions de travail, remédier aux risques psychosociaux, imposer la modification des postes de travail qui provoquent les troubles musculo-squelettiques (TMS)…
Au moment où le gouvernement Macron/Philippe veut supprimer les CHSCT qui sensibilisent les salaries au sein des entreprises afin de prévenir les dangers et de limiter les risques aux travail, on constate que la santé des salariés est le cadet des soucis de cette majorité qui a visiblement pour seul objectif de faire pression pour que les salariés aillent travailler, même malades.
- d’après un texte d’Elizabeth LABAYE
- dessin signé lupes
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