Financement de la dépendance : et s’il y avait une journée de solidarité des grandes fortunes et du capital ?

Un rapport remis récemment au gouvernement met en avant que les ressources publiques nécessaires pour financer la dépendance
devraient atteindre 6,2 milliards en 2024 avant de grimper à 9,2 milliards en 2030.

Il faudra ainsi trouver 6 à 10 milliards d’euros pour financer dans les années à venir la dépendance des personnes âgées.

De son côté, le gouvernement reflechit à une deuxième journée de solidarité, travaillée mais non payée ou le maintient de
la contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS) qui rapport un peu moins de 10 milliards d’euros par an,
qui devait disparaître après 2024 et qui pourrait être pérennisée pour financer la prise en charge de la dépendance.

Pourquoi se tourne-t-on toujours vers les mêmes pour contribuer à la solidarité collective ?

Pourquoi ceux qui consentent de moins en moins à l’impôt et ont obtenu la baisse de l’impôt sur la fortune ne seraient pas mis exceptionnellement à contribution ?

Et si comme le propose Benoît Hamon il y avait une journée de solidarité des plus grandes fortunes et du capital pour financer la dépendance.

C’est une piste plus équitable à creuser.

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