Il faut sauver Chapelle Darblay !

50 élus normands, ont décidé d’interpeller le Premier Ministre au sujet de l’avenir du site industriel de la papeterie Chapelle Darblay de Grand-Couronne près de Rouen.

« Il faut sauver Chapelle Darblay ! Plus de 50 élus locaux normands écrivent au Premier ministre » Je connais bien le…

Publiée par Nicolas Mayer-Rossignol sur Lundi 25 mai 2020

Alors que la France affiche de hautes ambitions en matière d’écologie, d’économie circulaire, mais croule sous 1,6 million de tonnes par an d’excédent de déchets de papier carton, alors que le développement durable de la vallée de la Seine est censé être une priorité nationale, alors que la crise COVID nous rappelle l’urgence de recouvrer notre souveraineté nationale dans des domaines stratégiques, le seul site Français de recyclage papier risque, si rien n’est fait d’ici le 15 juin (date limite annoncée par son propriétaire finlandais UPM), de fermer purement et simplement.

Dans un territoire industriel déjà largement éprouvé par la fermeture de la raffinerie Petroplus en 2013, l’incendie de Lubrizol et Normandie Logistique en 2019, va-t-on laisser plus de 1000 familles sur le carreau ? Faute de recyclage, va-t-on demain être obligé d’enfouir ou de brûler du papier en France ? Est-ce cela, la France d’après ?

Ces élu(e)s demandent que le Gouvernement se rende enfin sur le site de Chapelle Darblay -ce qu’aucun de ses membres n’a fait jusqu’à présent- et affirme publiquement le soutien de l’Etat au projet de reprise. A l’instar de ce qu’avait réalisé le Département de l’Eure pour sauver le site M-REAL à Alizay en 2013, ils demandent que la puissance publique intervienne pour imposer à UPM un délai plus long, empêcher la fermeture et sauver le site en facilitant le rachat.

Si rien ne bouge, on condamne quasiment toute possibilité de recyclage de papier en France en sachant que la production de Chapelle Darblay représente 50% de la consommation française de papier journal.
De plus l’usine possède également une chaufferie biomasse capable de chauffer l’équivalent d’une ville de 20.000 habitants, ainsi qu’une station d’épuration pouvant subvenir aux besoins de 400.000 habitants.

Je soutiens la démarche de ces élu(e)s.

Soyez le premier à commenter

Poster un Commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée.


*


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.