La 14eme édition de la Journée mondiale pour le droit de mourir dans la dignité a lieu ce 2 Novembre 2021.
Selon un sondage de l’IFOP publié en avril dernier, 93 % des Français considèrent que « la loi française devrait autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie de des personnes atteintes de maladies insupportables et incurables si elles le demandent. »
L’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD), présidée depuis peu par Jonathan Denis qui a succédé à Jean-Luc Romero, se bat notamment pour qu’une loi ouvre la possibilité d’avoir recourt à l’euthanasie et au suicide assisté.
Le film de François Ozon « Tout s’est bien passé » sorti récemment a permis l’organisation de plusieurs ciné-débat autour de la fin de vie.
Lors de celui qui a eu lieu à Yvetot, j’ai été particulièrement marqué par un moment du film où André Dussolier (qui joue le personnage qui souhaite avoir recours au sucide assisté en Suisse qui coûte plus de 10.000 euros) dit :
« Et comment ils font, les pauvres ? » Sophie Marceau, qui joue sa fille, répond : « ils attendent la mort ».
Depuis 2005, les 3 lois sur la fin de vie (2005, 2010, 2016) votées par le Parlement, privent encore les citoyens de leur ultime liberté en leur imposant le choix entre la sédation profonde, et donc trop souvent une longue agonie, voire un acharnement thérapeutique et ainsi de la souffrance.
J’espère que ce thème sera beaucoup médiatisé en vue de l’élection présidentielle de l’année prochaine.
Quand on voit Le Pen ou Zemmour à l’extrême droite et Xavier Bertrand à droite qui sont contre, Macron qui n’a pas agit pendant son quinquennat c’est inquiétant. Il n’y a que les différents candidats de gauche déclaré à la présidentielle qui ont promis d’ouvrir ce nouveau droit.
J’espère que la prochaine majorité à l’Assemblée Nationale va achever le vote du projet de loi présenté le 8 avril dernier par le député Olivier Falorni qui soutenu par plus de 300 députés représentant différents groupes parlementaires.
Chaque citoyen doit avoir le droit de décider en conscience des conditions de sa propre fin de vie, quand celle-ci est devenue trop insupportable.
Pouvoir décider librement de sa fin de vie si une maladie devait nous y mener dans des conditions de souffrances, indignes et dégradantes est un droit qu’on ne doit plus empêcher.
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