« La Place » d’Annie Ernaux : une oeuvre possédant une dimension universelle

La Place est un roman à caractère autobiographique de Annie Ernaux publié en 1983 aux éditions Gallimard et récompensé par le prix Renaudot en 1984.

Résumé :

Il n’est jamais entré dans un musée, il ne lisait que Paris-Normandie et se servait toujours de son Opinel pour manger. Ouvrier devenu petit commerçant, il espérait que sa fille, grâce aux études, serait mieux que lui.
Cette fille, Annie Ernaux, refuse l’oubli des origines. Elle retrace la vie et la mort de celui qui avait conquis se petite « place au soleil ». Et dévoile aussi la distance, douloureuse, survenue entre elle, étudiante, et ce père aimé qui lui disait : « Les livres, la musique, c’es bon pour toi. Moi, je n’en ai pas besoin pour vivre. » Ce récit dépouillé possède une dimension universelle.

Mon avis :

Dès les premières pages, Annie Ernaux annonce son style : décrire la vie de son père le plus simplement et froidement possible avec des phrases dépouillées à l’extrême.

Le récit de ce livre est né de la douleur d’avoir perdu son père, ce qui est la raison pour laquelle elle a désiré écrire sur lui.

Quelques mois après la disparition de mon père, j’ai relu ce magnifique ouvrage avec beaucoup d’émotions.

J’ai eu l’impression de retrouver une partie de moi en relisant ce récit brut qui possède une dimension universelle.

Merci Madame Annie Ernaux.

Lors d’une belle cérémonie, empreinte de souvenirs, d’émotions, de citations et de surprises, Annie Ernaux a reçu le 11 Mai 2019 la médaille de la Ville d’Yvetot dont elle est originaire des mains du Maire Émile Canu et a été honorée citoyenne d’honneur de la capitale du Pays de Caux.

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